
Iaïdo
Kenjustu
Jojutsu
Saison 2022-2023

Préparation Saison 2022-2023
Retour Stage Genève 2021
Stage de Genève 2021
Préparation Saison 2021-2022
Message du Directeur Technique Adjoint de la FEI pour 2021
Salutations & Réflexions du Directeur Technique de la FEI pour 2021
Iaïdo
Iaïdo 居合道
居 I= être
合 Aï= union, unité, accord, harmonie, entente
道 Do= la Voie
L’Iaido c’est donc la Voie de l’Unité de l’Être . Voie de l’union de soi avec le reste, Voie de l’adaptation ou de l’harmonie, à toutes les circonstances, à toutes les situations .
Muso Shinden Ryu
L’école d’Iaïdo enseignée par Seigyo Iaido est Muso Shinden Ryu. Fondée sur les bases transmises depuis le 17e siècle par les successeurs d’Hayashizaki Jinsuke Shigenobu , codifiée et baptisée par Nakayama Hakudo au siècle dernier , c’est actuellement l’école la plus populaire au Japon pour sa pureté, son dépouillement et sa simplicité.
Plus d’informations :
FEI : Historique du Muso Shinden Ryu Iaïdo
Wikipedia : Musō shinden ryū.
Seitei Iaï
La fédération japonaise de kendo (Zen Nihon Kendō Renmei, dite ZNKR) propose une série de douze katas (formes) nommée zen ken ren iai ou seitei iai. À l’origine, les dirigeants des différentes traditions martiales japonaises souhaitaient faire en sorte que leur cadres acquièrent une certaine pluridisciplinarité.
Cette série de kata, collectés dans plusieurs traditions historiques, devait permettre – c’était presque un passage obligé à partir de 5ième dan…- aux pratiquants de haut niveau d’avoir un aperçu du Iai (Le Seitei Jo est né également, etc.).
Aujourd’hui, cette série vise à offrir aux pratiquants de kendo et aux débutants dans l’ iaidō un ensemble cohérent donnant un aperçu des techniques d’iai sans pour autant s’engager dans une école (Elle est aussi jugée par certains « puristes » comme un pot-au-feu, indigne d’une pratique à long terme. En effet, à la longue, pratiquée de manière homogène, les katas d’origine perdent une bonne partie de leur sens et de leur richesse, lorsqu’on se réfère à l’esprit de l’école dont ils proviennent).
Comportant à sa création en 1968 sept katas proposés essentiellement par les écoles Muso Shinden Ryū et Muso Jikiden Eishin Ryū, la série s’est enrichie en 1980 de trois formes supplémentaires, puis en 2001 de deux nouvelles. Cette série permet la rencontre des écoles traditionnelles autour d’un style qui, pour artificiel et contemporain qu’il soit, est commun. Elle offre également la possibilité de passages de grades fédéraux, qui sont les seuls actuellement reconnus par l’International Kendo Federation (IKF) et les ministères nationaux appropriés, comme Jeunesse et Sports en France.
Pratique
L’Iaïdo se pratique avec un vrai sabre japonais (katana) tranchant comme un rasoir, ou pour le débutant, un iaïto, non aiguisé. Il se présente sous forme de kata à exécuter seul. Chaque kata comprend quatre phases :
1. Dégainage (nukitsuke)
2. Coups principaux (kiritsuke),
3. Nettoyage du sang sur la lame (chiburi),
4. Rengainage (noto)
L’Iaido, contrairement à la plupart des autres arts martiaux, se travaille sans partenaire. Ceci permet au pratiquant de se trouver face à lui-même et lui évite de s’illusionner sur l’ « efficacité » de sa pratique. Cette forme de travail solitaire s’appelle tandoku renshu. L’école Muso Shinden est divisée en trois séries progressives totalisant 43 kata. L’élève se doit cependant de compléter sa formation par d’autres pratiques, telles sotai renshu (travail avec adversaires) et tameshi giri (coupe de cibles) .
Le travail avec partenaire s’effectue entre autres par la pratique du kenjutsu, avec des bokkens (sabre d’entraînement en bois).
Enfin, une connaissance, au moins théorique, du Nippon-To (sabre japonais) est exigée des pratiquants d’Iaïdo. Selon les trois pôles définis par la FEI : nomenclature du sabre, appréciation historique et esthétique, forge et fabrication.
Si les bu-jutsu (techniques de combat) recherchent avant tout l’efficacité, les Budo (Voies du combat) qui s’appuient sur cette base martiale, recherche le développement moral et spirituel du pratiquant.
Plus d’informations sur la site de la FEI : Kenjutsu – Iaïjutsu – Iaïdo, Les différentes facettes de la pratique du sabre.
Kenjustu
Le kenjutsu (剣術) littéralement « technique du sabre », c’est-à-dire escrime, est un art martial japonais ancien (bujutsu), qui se concentre sur la maîtrise des sabres katana et wakizashi. Enseigné aux samouraï, il faisait partie des bujutsu du Japon féodal. On considère que le kenjutsu est l’art du sabre enseigné par les anciennes écoles ou koryu.
La pratique du KENJUTSU (SOTAI RENSHU)
Limiter l’étude du IAI au seul apprentissage des KATA priverait le pratiquant de la compréhension, physique autant que psychologique, des principes de base qui constituent l’essence de la pratique martiale en général et du sabre en particulier, tels que :
· MA-AI (l’espace-temps),
· KIRI-OTOSHI (la coupe directe au travers de la coupe de l’adversaire),
· KI-AI (coordination de l’énergie),
· AWASE/HAZUSHI (le rythme),
· RIAI (cohérence technique et dynamique).
C’est pourquoi la FEI (et Seigyo Iaïdo Loire) inclut dans son curriculum l’étude du KENJUTSU. Pour cet apprentissage, la FEI s’appuie sur les exercices de base développés par la Commission Technique à partir de 2004, ainsi que sur l’AIKIKEN (la pratique du BOKKEN en AIKIDO).
D’autres écoles peuvent également être étudiées. SOTAI-RENSHU correspond à une mise en situation « aussi réelle que possible » des techniques et principes étudiés en TANDOKU-RENSHU.
Un shomen en bokken Garde en bokken
Jojutsu
Le jō est l’objet du jōjutsu ou jōdō, art du maniement du jō face à un adversaire armé d’un sabre (représenté par un bokken). Il est également employé dans le cadre de l’aiki-jō, élément de l’aïkido, soit dans le cadre du désarmement à mains nues d’un attaquant armé d’un jō, soit dans le cadre de katas d’harmonisation à deux pratiquants maniant chacun un jō.
Le jō est réputé avoir été conçu par l’escrimeur Muso Gonnosuke qui, après une défaite face à Miyamoto Musashi, cherchait une arme suffisamment longue pour avoir un avantage d’allonge significatif sur le sabre, mais suffisamment court pour rester plus maniable que la lance (yari) ou le bō.
Aujourd’hui il est toujours utilisé par certaines forces de police japonaises.
